
PHOTOS NATURE
Tout passe et tout fuit sur cette terre : profitez de chaque instant, la vie n'est qu'un moment(Citation de Maxalexis)
PROJET LIFE TOURBIERES
LES ALBUMS PHOTOS THEMATIQUES

La reine des prés (Filipendula ulmaria) est une des espèces typiques des mégaphorbiaies.
Source de la photo : Les mégaphorbiaies sur La biodiversité en Wallonie.
Les milieux naturels et semi-naturels principalement visés par le méta projet de restauration de Hauts-Plateaux ardennais sont d'une grande diversité : tourbières hautes actives et dégradées, bas-marais acides, tourbières tremblantes et de transition, tourbières boisées, landes humides et sèches, chênaies montagnardes, mégaphorbiaies, aulnaies alluviales, ... Ils sont largement menacés en Wallonie et en Europe. La majorité d'entre eux figurent dans l'Annexe I de la Directive européenne CE92/43 "Habitats" et font l'objet de mesures de protection, notamment dans les sites Natura 2000. l'objectif du méta projet est de contribuer significativement à la restauration d'un état de conservation favorable à l'échelle de la Wallonie.
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Source : La description de l'album sur flickr

Andromède (Andromeda polyfolia)
Source de la photo : Les tourbières hautes sur La Biodiversité en Wallonie.
Les milieux tourbeux et paratourbeux des hauts-plateaux ardennais sont caractéristiques de conditions boréo-alpines. On y retrouve toute une série d'espèces reliques isolées depuis très longtemps des autres populations européennes. L'originalité de la flore et de la faune était l'une des raisons majeures qui motivait d'ailleurs les naturalistes du début du siècle passé à mettre en œuvre des mesures de protection.

Plantations d'épicéas sur buttes, en vue du boisement d'une tourbière.
(Rondeux, 1997 Des forêts et des hommes, Presses agronomiques de Gembloux, page 27)
Les tourbières se sont développées depuis la fin des glaciations dans les zones caractérisées par des conditions écologiques très humides et très acides. Celles-ci sont rencontrées sur les hauts-plateaux ardennais. Depuis des siècles, ces écosystèmes ont subi des perturbations plus ou moins importantes dûes à l'action de l'Homme. Cette action, d'abord modérée, s'est intensifiée dès le milieu du 19e siècle. A partir de ce moment, les pratiques agropastorales traditionnelles ont été progressivement abandonnées, et le drainage des zones les plus humides s'est généralisé pour tenter d'installer des plantations intensives d'épicéas. Vu leur échec, de nouvelles fonctions pour de nouveaux usages sont proposées.
Différentes techniques de restauration des landes et tourbières ont été mises en oeuvre dans les différents projets LIFE. une fois les zones les plus sensibless identifiées, où la spéculation sylvicole de production est abandonnée, les premiers travaux consistent à déboiser les peuplements exploitables ou à broyer la régénération naturelle. Une partie de zones colonisées par la molinie est fraisée pour relancer la dynamique de la végétation typique des tourbières. La restauration du régime hydrique est réalisée à partir de différentes techniques (bouchage de drains, digues, barrages, mares, ...) en dernier lieu.

Source de la photo : Les travaux de restauration des milieux tourbeux et associés en Haute-Ardenne sur La Biodiversité en Wallonie.