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La banquise

LA GLACE MARINE ARCTIQUE

La glace marine arctique est de plus en plus vulnerable

Que se passe-t-il ?

Les maximums de glace d'hiver de l'Arctique en 2015, 2016, 2017, et 2018 ont été à leurs niveaux le plus bas, et les 12 niveaux minimum les plus bas dans les enregistrements satellites se sont produits ces 12 dernières années. le volume de glace de mer arctique présente pendant le mois de septembre a décliné de 75 pourcent depuis 1979.

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Les glaces de mer sont passées d'une transition de glaces de mer pluriannuelle à des glaces de mer saisonnales plus jeunes et plus fines. Si le réchauffement global est stabilisé à 1.5°C, la probabilité d'un été libre de glaces pour chaque année serait à peu près 2 pourcents ; à 2°C, la probabilité pourrait atteindre 19-34 pourcents. Certains modèles suggèrent que l'océan Arctique pourrait être libre de glace de façon saisonnière au cours des prochaines décennies. Les réductions de glace de mer sont causées par une combinaison d'un réchauffement atmosphérique et l'afflux d'eaux plus chaude du sud.

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Le déclin de la banquise côtière, causée par une plus grande érosion côtière, dû à l'effet d'air et d'eau plus chauds combinés à un accroissement de tempête, vague, et raz-de-marée. Parce que la glace de mer sert de barrière au transport maritime et aux activités commerciales comme le transport maritime et l'extraction de ressources naturelles, la perte de banquise devrait conduire à l'ouverture de nouvelles activités économiques.

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Le déclin des glaces de mer dans l'Arctique semble être lié à une régression des habitats de la banquise, bien que les observations montrent aussi que certaines espèces (par ex. différentes baleines, y compris les orques, baleines bleues, baleines noires, rorquals communs, baleines blanches) augmentent leur population ou sont présents pendant une longue partie de l'année.

Artic sea ice minimum volumes, 1979-2018. Visualization by Andy Lee Robinson using data from Pan-Artic Ice Ocean Modeling and Assimilation System, University of Washington, Polar Science Center. Animated version available at https://youtube/GZzEUJ86PCg.

Dernière représentation du déclin saisissant de la banquise arctique jusqu'en 2018, montrant le volume minimum atteint chaque mois de septembre depuis 1979, sur une carte de New York avec une grille de 10 km pour donner une idée de l'échelle. Il est clair que la tendance au déclin de la glace de mer arctique indique qu’elle sera bientôt libre de glace pendant une partie de plus en plus grande de l’année, avec des conséquences pour le climat.

Le taux de perte de glace dans l'Arctique est stupéfiant. Depuis 1979, le volume de la glace de mer arctique estivale a diminué de plus de 80% et a accéléré plus rapidement que ne le pensaient les scientifiques, voire pourrait le faire fondre.

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Commentaire de la vidéo de Andy Lee Robinson

"Ice Dreams" musique au piano, composée et jouée par Andy, la version longue jouée live peut-être trouvée ici : https://youtu.be/_miBCygvO4Y

Artic winter seasonal maximum sea ice extents, 1979-2018. Source: Overland et al. 2019.

Pourquoi est-ce important ?

La couverture, l'étendue, et l'épaisseur des glaces de mer pluriannuelles sont le reflet des conditions climatiques au fil des années, décennies, l'effet des pertes est un indicateur du changement climatique global de l'Arctique. Le gel tardif des glaces de mer contribue à l'augmentation des températures lors de la saison froide arctique et affecte le système global de l'Arctique, qui à son tour, a des graves conséquences pour l'écosystème arctique, les collectivités humaines et les économies et les conditions météorologiques aux latitudes moyennes. Par exemple, le déclin des glaces de mer en 2017-2018 - peut-être lié au changements dramatiques de la population de poissons, la mortalité des oiseaux de mer, et une mortalité localisée des mammifères marins comme par exemple phoques et morses. la recherche laisse également à penser que le déclin des glaces marines arctiques affecte la circulation océanique dans l'Atlantique Nord.

Les informations ci-dessus sont une traduction française de la source en anglais citée ci-dessous :

AMAP, 2019. AMAP Climate Change Update 2019: An Update to Key Findings of Snow, Water, Ice and Permafrost in the Arctic (SWIPA) 2017. Arctic Monitoring and Assessment Programme (AMAP), Oslo, Norway. 12 pp. Copyright AMAP, 2019 - Published 2019-05-06

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