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séquences techniques 2

SEQUENCES TECHNIQUES

vidéo fraisage
fraisage

Cette technique constitue une alternative à l'étrépage sur sols tourbeux et dans les landes tourbeuses. Elle est réalisée à l'aide d'un tracteur à roues jumelées muni d'un broyeur, le broyat étant ensuite raclé à l'aide d'un engin chenillé. Cette technique à l'avantage d'être nettement plus rapide et moins chère que l'étrépage. Elle permet donc de traiter de plus grandes surfaces. Elle a aussi l'avantage de décaper le sol moins profondément que l'étrépage (environ 5 cm) et de mieux préserver la banque de graines du sol. Par contre, la molinie n'est pas totalement éliminée et recolonise plus rapidement les zones traitées que dans les zones étrépées.

Elle favorise toutefois la création d'une végétation rase caractéristique des landes et bas-marais tourbeux (laîches, linaigrettes, éricacées et sphaignes). Dans les tourbières dégradées, les résultats sont meilleurs en périphérie de zones encore intacte qu'en zones complètement dégradées. Dans les landes, les premières années, les résultats sont encore plus rapides qu'avec l'étrépage car la banque de graine est mieux préservée. Avec le temps, toutefois, le fraisage semble donner des végétations plus homogènes et moins diversifiées que l'étrépage (un décapage plus profond et moins régulier crée des dépressions plus humides ou inondées qui sont colonisées par des espèces adaptées).

La technique du fraisage a également été mise en oeuvre dans le but de reconstituer des milieux prairiaux fauchables. Le fraisage de la végétation et des premiers centimètres du sol permet un mélange de la matière et remet en lumière la banque de graines encore présente dans le sol. Dans le cas où la banque de graines est inexistante ou altérée, un coup de pouce est donné en épandant du foin récolté sur des parcelles en bon état de conservation.

Source : Les travaux de restauration des milieux tourbeux et associés en Haute-Ardenne

etrepage
video etrepage

Cette technique permet non seulement de restaurer des secteurs de tourbières hautes dégradées, mais également des landes humides et tourbeuses et des landes sèches. Il s'agit, à l'aide d'une pelleteuse, de racler la végétation et la couche superficielle du sol (environ 10 cm de profondeur), ce qui permet à la banque de graines présente dans le sol de s'exprimer.

Dans certaines landes sèches ardennaises, l'étrépage est la seule technique de restauration qui puisse être mise en oeuvre en raison de la présence de blocs de quartzite affleurants.

Source : http://biodiversite.wallonie.be/

video mise sous eau digue en tourbe
mise sous eau digue en tourbe

Suite au creusement des drains, les tourbières s'assèchent et ne parviennent plus à accumuler de la tourbe. Elles sont envahies par la molinie qui profite de la variabilité du régime hydrique pour se développer. Pour retrouver les conditions adéquates, il est nécessaire de combler systématiquement ces drains et de recréer des zones ennoyées.

Des digues, mares ou bassins de décapage sont réalisés en certains endroits pour retenir l'eau dans des dépressions sur une faible hauteur. Ces nouveaux espaces sont colonisés peu à peu par les sphaignes et autres plantes des marais tourbeux. Une première étape vers les tourbières fonctionnelles et actives...

Ces travaux sont réalisés par une pelleteuse sur chenilles circulant exclusivement sur des plateaux de bois sur les sols les moins portants. Après l'utilisation d'un premier type de digue "en palplanches" testé sur deux projets (Saint-Hubert et Plateau des Tailles), le projet Plateau des Tailles a privilégié une technique simple définie avec la collaboration des entrepreneurs. Là ou l'argile est disponible, la pelleteuse prélève la matière sur place et érige une barrière argileuse étanche. Il s'agit d'un travail minutieux réalisé à l'aide d'un niveau laser et précédé de relevés topographiques précis.

par contre, là où la couche d'argile est située à trop grande profondeur, les digues sont réalisées avec la matière disponible : la tourbe. ces digues étant plus fragiles les premières années, la technique du renforcement avec géotextile a pu être testée avec succès dans le projet Hautes-fagnes. Une fois la végétation installée, ces digues sont tout à fait renforcées.

Source : http://biodiversite.wallonie.be/

mise sous eau digue en argile
video mise sous eau digue argile
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